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La présidente de L’Union des écrivaines Africaines

Sakina Cylia Lateb

 

 

 

 

Forte de ses expériences dans les domaines de la biologie, du journalisme et de l’éducation spécialisée, ainsi que d’une carrière marquée dans les médias algériens, Mme Sakina Cylia Lateb a su allier ses compétences pour créer en 2019 l’agence Talwith Mediacom, spécialisée dans la formation et l’accompagnement à la création d’entreprise. La présidente de l’Union des écrivaines africaines, dont le siège est basé à Alger, nous dévoile les caractéristiques et objectifs de l'UEA.

El Moudjahid : Qu’est-ce qui vous a inspiré à fonder l’Union des écrivaines africaines, et quel rôle cette organisation souhaite-t-elle jouer dans la promotion de la littérature féminine africaine ?

Sakina Cylia Lateb : L’initiative de la création de l’Union des écrivaines africaines a jailli après de nombreux voyages, dans divers pays africains, durant lesquels j’ai eu l’occasion de rencontrer des femmes qui créent dans de nombreux domaines et qui avaient besoin d’être valorisées. Le livresque féminin existe en Afrique mais n’est pas suffisamment mis en avant. J’ai voulu donc réunir toutes ces femmes au sein de l’UEA.

En tant que présidente, quels sont les principaux objectifs à atteindre dans les prochaines années, et comment envisagez-vous d’impliquer davantage les écrivaines africaines ?

L’UEA organise des rencontres littéraires, des clubs de lecture, des ateliers d’écriture, des rencontres théâtrales, des séminaires scientifiques... à travers toute l’Afrique. L’intérêt est de créer un échange de savoir-faire, de savoir-être et de créer des ponts culturels et artistiques entre tous les pays africains. Il est aussi question de réduire le taux d’analphabétisme en Afrique et de permettre à la femme africaine d’avoir une autonomie financière, à travers la formation et l’accompagnement à la création d’entreprise. Il s’agit aussi de mettre en contact les écrivaines avec des éditeurs car de nombreuses femmes n’arrivent pas à se faire éditer.

Comment l’UEA prévoit-elle de soutenir les écrivaines africaines émergentes ?

L’UEA regroupe toutes les ligues, fondations, associations, ONG africaines... activant dans la promotion littéraire, sous la même bannière, et ces dernières orientent les femmes ayant pour ambition d’écrire et de se faire éditer. Les hommes sont aussi conseillés et aidés, dans la réalisation de leurs projets artistiques.

L’Union des écrivaines africaines a-t-elle des projets de collaboration avec d’autres organisations littéraires internationales, et comment ces partenariats pourraient-ils bénéficier aux écrivaines africaines ?

L’UEA a pris attache avec les institutions et les organismes internationaux. Des projets de partenariats sont en cours de réalisation. Elle dispose d’annexes en Afrique et sera bientôt représentée en Europe. Des centaines d’écrivaines et écrivains africains ont rejoint l’UEA depuis sa création, en octobre 2024. L’adhésion est aussi ouverte aux artistes, intellectuels, mélomanes, créateurs,...

source : EL MOUDJAHID

 

 

        

 

 

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